J’ai à nouveau 5 ans

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Bon officiellement, j’en ai 24… 25 dans trois mois, certes, mais toujours 24 pour l’instant.

Mais depuis quelques jours, je rajeunis. Je rajeunis de plus en plus, et je me sens comme une petite fille à nouveau, la petite blondinette haute comme trois pommes avec ses cheveux jusqu’au genoux, sa naïveté, ses rêves plein la tête et son monde de bisounours.

Alors non, je ne suis pas Benjamin Button, j’espère ne pas atteindre le stade nouveau né, on va s’arrêter à 5 ans, d’accord ? D’accord.

Et cette petite fille de 5 ans a eu envie d’écrire (oui, elle a 5 ans et elle sait écrire, incroyable, je sais…). Écrire, parce que depuis ces quelques derniers jours justement, nous sommes en décembre. (Oh merde elle va nous parler de Noël en fait…) Et bien OUI !

Alors pour moi, quand je dis que j’ai 5 ans pendant ce mois magique qu’est le mois de Décembre, ce n’est pas une image mignonne que j’utilise pour dire que je me réjouis de voir deux ou trois déco de Noël dans les rues, non non, mon niveau de rajeunissement va beaucoup plus loin que ça…

Je pense à mes cadeaux de Noël fin Octobre

Je m’extasie à chaque ouverture et dégustation de chocolat du calendrier de l’avent

Voir les décorations de Noël dans les rues, les lumières qui s’illuminent le soir, les sapins, les guirlandes aux fenêtres, me donne des étoiles plein les yeux

Je fais mes gâteaux de Noël en écoutant des chants de Noël (merci Spotify)

J’ai des pyjamas de Noël

J’ai des chaussettes pilou de Noël

J’ai des bougies de Noël

J’ai des thés de Noël

Je me fais des manucures de Noël (quand je peux)

J’ai des pulls de Noël (j’en cherche en ce moment, si vous pouviez m’aider…)

Je regarde des films de Noël, re bienvenue au très célèbre Maman j’ai raté l’avion, ou encore aux films Disney ! Mais pas n’importe lesquels, La Belle et la Bête et Anastasia, collent parfaitement avec l’esprit de Noël… (d’après mini Justine)

Et enfin,

Je suis activement à la recherche d’une housse de couette de Noël… Ah oui, parce qu’au cas où vous n’auriez pas compris, mon appart’ aussi respire l’esprit de Noël ! Il n’y a que mon chat qui fait de la résistance, c’est un peu un hors la loi… Il apprendra…

Alors voilà, chaque année c’est la même chose, mais cette année, je vais pouvoir fêter Noël en famille… Alors ne sortez pas les mouchoirs, c’est le cas chaque année, mais ces deux derniers Noël, j’ai du travailler. Parce que quand on travaille dans le domaine de la santé, on ne peut pas mettre notre petit monde de seringues, de malades et de médicaments en mode « pause ». Mais cette fois ci, je serai du début à la fin avec ma famille pour cette jolie fête ! Et chez nous, comme chez beaucoup de famille j’imagine, c’est sur plusieurs jours ! Et oui, les repas de famille qui s’éternisent, à Noël, moi, j’adore…

Petite, j’étais tellement pressée de déballer mes cadeaux que bien souvent, mes parents nous les offraient avant de se mettre à table ! Ils trouvaient un prétexte pour que nous montions dans nos chambres, installaient vite vite les cadeaux sous le sapin, sonnaient en vitesse, et là une horde de petites filles se ruaient dans les escaliers parce que cette petite sonnette signifiait une chose : le Père Noël est là !

Et nous avions évidemment droit au très connu « Oh noooon, vous venez juste de le manquer !  » Mais je ne vous cache pas que la déception durait approximativement 3 secondes, quand on voyait les jolis cadeaux colorés près du grand sapin !

Avec l’âge, je suis devenue plus patiente… JE DECONNE !

Je suis toujours tellement impatiente d’ouvrir mes cadeaux, (le mystère du Monsieur en rouge et blanc étant résolu depuis pas mal d’années…), mais j’apprécie aussi le fait d’être autour d’une jolie table, en famille, tous sur notre 31, à manger plein de bonnes choses, et surtout, j’apprécie BEAUCOUP le fait de ne plus devoir cavaler dans les escalier en attendant l’arrivée du fameux Monsieur….

Et maintenant je me dis que j’ai envie d’y être. Là, maintenant, tout de suite. Et je me dis aussi que cette petite, toute petite période va passer extrêmement vite, et un beau matin je me réveillerai, et je me rendrai compte que j’ai à nouveau 24 ans.

MAIS, je me dirai aussi que c’est le début des soldes. Alors finalement ça va.

Signé : Mini Justine, 5 ans pour l’instant.

 

Comptage du mot Noël dans cet article : 19 (peut être que ce nombre est faux, auras tu le courage de compter?)

 

Re Signé : Mini Justine, la sadique.

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Passion : infirmière

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Un deuxième article ce mois ci ! Décidément ma passion de l’écriture n’a jamais été aussi présente que ces derniers temps! Pour mon dernier article, c’était une pulsion, une envie subite d’écrire, et les mots sont venus tout seuls. Cette fois, c’est pareil, je me repose seulement après une matinée agitée, et tout d’un coup, je me suis retrouvée ici. Il faut que j’écrive, que je leur « parle », que je leur raconte…

Vous raconter quoi ? On ne va pas parler beauté aujourd’hui, ou shopping, ou encore chat. Mais on va parler boulot. Quoi ?? Elle nous parle de sont travail ? Qu’est ce qu’on s’en moque ! 

Oui, il y a plus passionnant comme sujet, mais justement pour moi, ça l’est car ce n’est pas juste un métier, c’est une passion. C’est rare d’aimer son métier non ? J’entends beaucoup de gens râler d’aller travailler, les soucis du boulot, du taff, mais le mien, je l’aime. Même si oui j’aime encore plus être en repos !

Pour celles qui ne sont pas au courant, je suis infirmière, depuis bientôt deux ans maintenant. Je suis encore un bébé infirmière par rapport à certaines, mais la passion est toujours présente. Même après les 3 ans d’école, même après les stages parfois difficiles, notre place à la fois de presque professionnels et de minis esclaves des services. La peur aussi d’être lancés dans le bain après notre diplôme et de ne pas savoir gérer. Gérer le stress, les patients, la maladie, la mort, les familles, les médecins, la charge de travail, les horaires difficiles, le manque de reconnaissance, le manque de personnel,et j’en passe. Alors oui, comme ça, je ne vous vends pas du rêve je sais… Mais comme vous m’aimez bien, vous allez continuer à lire et comprendre. Comprendre pourquoi j’aime autant ce que je fais.

J’ai toujours voulu faire ce métier, aussi loin que je m’en souvienne, le monde médical m’a toujours attiré, petite, je voulais être soigneuse de dauphins, puis de félins en Afrique (oui juste les félins, et juste au Kenya, allez savoir…), je voulais un petit temps être vétérinaire mais juste pour les animaux que j’aimais bien… Puis jeune ado, vers 13 ans, je voulais m’occuper des enfants, des bébés plus précisément, et encore plus précisément des bébés prématurés. C’est comme ça que le métier d’infirmière puéricultrice m’a tout de suite interpellé. Puis juste infirmière. Et ne je n’ai jamais lâché cette idée. Je n’avais même pas envisagé autre chose. C’était CE métier là, celui que 10 ans après, j’exerce enfin.

Oui c’est dur, il y a des jours avec et des jours sans, la maladie est toujours présente et difficile à gérer parfois, et c’est toujours une satisfaction de voir une personne aller mieux grâce à nos soins et à ceux de nos aides soignants qu’il ne faut pas oublier, de voir une méchante plaie guérir, et parfois même éviter le pire, parce que malheureusement parfois, l’urgence survient, quelque fois cela se finit bien, quelque fois non…

Peut être que c’est un métier d’égocentriques ? Puisque nous nous sentons tellement fières lorsque nous arrivons à soigner, sauver, accompagner… Je n’en sais rien, pour moi, c’est juste un métier à la fois beau et dur, humain et technique, psychologique et enrichissant.

Donc oui, on travaille parfois très tôt le matin ou tard le soir, souvent les weekend et les jours fériés, mais il y a les collègues, et les patients/résidents, et puis tout va mieux.

Je dis souvent que je suis en weekend en pleine semaine, je regarde tout le temps les veines des gens, je suis capable de manger juste après avoir eu le nez dans un pansement nauséabond, je peux me retenir d’aller aux toilettes pendants plus de 7h (je sais c’est pas bien mais parfois, on a pas trop le choix), je n’arrive toujours pas à déchiffrer l’écriture des médecins, je ne quitte presque jamais à l’heure, peu de choses me dégoutent, je n’ai jamais eu autant de self-control, et on va s’arrêter là sinon vous allez décrocher.

Je sais qu’il y a plusieurs visions du métier d’infirmière, certaines bonnes, d’autres un peu moins.. mais c’est comme ça pour tout les métiers je crois.. Et puis on s’en fiche, si nous on l’aime c’est le principal non ?

On nous a toujours dit et redit durant la formation que l’espérance de vie d’une infirmière était de 7 ans. Après, débrouille toi comme tu veux, c’est la reconversion professionnelle. Charmant. On verra bien dans 7 ans où j’en serais, toujours dans le même établissement ? Toujours infirmière ?  La passion aura t’elle laissé place à la fatigue et l’épuisement ? J’en sais rien, je n’aime pas parler de l’avenir parce qu’il me fait peur. J’ai la fâcheuse tendance à vouloir tout planifier. Je n’aime pas les surprises. En fait nan, je n’aime pas quand les choses ne se passent pas comme prévus, comme je le veux. Ironique non ? Alors qu’aucune de mes journées de travail ne ressemble à la précédente..

Je pourrais vous parler de ce métier pendant des heures et des heures, des lignes et des lignes, je parle trop, c’est mon principal défaut.

Donc avant que cet article se transforme en roman (comment ça c’est déjà le cas!), je vous laisse et vous dis à dans 7 ans !

Demain je bosse.

Je suis une maman chat

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Mon dieu je poste un article…. Depuis la création de ma chaîne youtube, j’ai vraiment beaucoup délaissé ce blog.. c’est pourtant avec lui que j’ai commencé, ma première passion c’est lui, la passion de l’écriture que j’ai toujours eu, parler de tout et de rien, chercher les mots, les photos…

Seulement voilà, il y a peu j’ai préféré la parole, la vidéo, aux mots. Et il y a peu, j’ai adopté un chaton, tout petit, il n’avait que deux mois. Maintenant il en a six, bientôt sept, et pour celles et ceux qui me suivent sur youtube et mes réseaux sociaux, vous le connaissez par coeur. C’est Camden.

Et aujourd’hui, c’est lui qui m’a redonner envie d’écrire, je le regarde en même temps que je rédige cet article, tout paisible en train de dormir la tête contre ma jambe comme il le fait souvent… J’ai eu envie de lui consacrer un article parce que moi qui ne veut pas d’enfants (pour l’instant du moins) je me comporte pourtant avec lui comme une maman..

Je me moquais souvent gentiment des gens qui appelaient leur chien ou leur chat leur « bébé », leur « petit coeur », qui prenaient des milliards de photos, qui s’inquiétaient pour tout et pour rien, seulement maintenant, je comprends parce que j’agis exactement de la même manière.

Je m’en suis rendu compte bien sur, puisque c’est comme ça depuis le mois de septembre, mois où il a rejoint ma vie (oui c’est un peu gnangnan dit comme ça…), mais c’est vraiment ces deux derniers jours que cela m’a frappé.

Je l’ai emmené chez le vétérinaire (castration bonjouuuuur), et du le laisser une nuit entière et revenir le chercher le lendemain en sortant du travail (aujourd’hui en fait). Et je me suis vraiment rendu compte de la place que cette petite peluche avait prise dans ma vie quand je suis rentré chez moi, dans cet appartement vide, sans ses petits miaulements qui m’agacent parfois, sans ses câlins quand je suis sur le canapé, sans sa petite peluche bleue que je retrouve tout le temps dans les toilettes, qui cette fois ci était toute sèche, toute propre dans son panier..

Et c’est à ce moment là que vraiment, je me suis rendu compte à quel point il me manquait, et à quel point je tenais à ma petite sangsue (attention, on rentre dans le vrai gnangnan).

Maintenant tout va mieux, il est là, à côté de moi, sa place habituelle. Il n’aime pas quand d’autre personnes viennent à l’appartement, il est un peu fuyant.. même mon chéri qu’il connaît pourtant bien, il commence tout juste à s’y habituer. Il veut que l’on reste que tout les deux… Et moi, en bonne maman, je suis là, à mon poste, et je ne pourrais plus quitter ce poste qu’il m’a donné il y a quelques mois.

C’est peut être un peu stupide de faire un article sur un chat, mais j’en avais envie, j’ai eu ce besoin d’écrire, parce que maintenant, je suis devenu une maman, une maman chat, sa maman.

Amen. (non là je déconne).